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Le Pakistan pour la Chine : ami de longue date ou dilemme sécuritaire ?

L’institut américain Pew Research Center est connu pour ses sondages et données renseignant sur les opinions publiques des pays du monde entier. Ainsi, en 2014, l’institut s’était mis en tête de chercher le ressenti des pays à l’égard de la Chine, dans le contexte de montée en puissance de son économie et d’une affirmation des tensions avec ses voisins asiatiques. Si certains pays, comme le Japon et le Vietnam, se dotaient d’une opinion extrêmement défavorable envers l’Empire du Milieu, d’autres nations affirmaient, au contraire, leur sympathie pour le voisin chinois.

Parmi eux, le Pakistan est indéniablement le pays à la population la plus favorable envers le géant asiatique. Le Pew Research Center enregistrait ainsi près de 78% d’opinion « favorable » envers la Chine parmi la population pakistanaise, le chiffre le plus élevé d’Asie. L’amitié entre ces deux pays est en effet menée au plus haut niveau gouvernementaux et diplomatiques, et cela depuis des décennies. Néanmoins, le Pakistan s’illustre tristement comme étant également le pays le plus dangereux pour les Chinois en Asie. Ainsi, nombreux furent les ressortissants chinois à y trouver la mort au cours de prises d’otages ou d’attentats.

Cette contradiction est révélatrice d’un défi pour la Chine, qui doit maintenir son amitié avec ce pays, tout en tentant de résoudre les dangers et risques pour la sécurité de ses ressortissants.

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Source : Le Dessous des Cartes ASIE, 2016

Une relation déséquilibrée

La première visite de Xi Jinping au Pakistan en 2015 fut l’occasion pour les présidents des deux pays de vanter la solidité de leurs liens. Ainsi, le Premier Ministre pakistanais, Nawaz Sharif, déclarait que celle-ci était « plus haute que les montagnes du Karakorum, et plus profonde que l’Océan ». Si le lyrisme de la formule employée peut laisser rêveur quant à cette amitié, il est bon de rappeler que c’est sous le qualificatif de déséquilibre que ces relations doivent être abordées. Il faut en effet noter que le Pakistan est soumis à toute une série de dépendance vis-à-vis de la Chine.

La première est indéniablement une dépendance diplomatique. Le Pakistan fut l’un des premiers à reconnaître la République Populaire de Chine, dès 1950, et la Chine a su le soutenir au cours de ses nombreuses guerres contre l’Inde, ainsi que dans ses revendications sur le Cachemire. Les relations diplomatiques très fortes, établies entre la Chine et la Pakistan, permettent à ce dernier de peser contre les États-Unis sur les dossiers afghans, ou encore la lutte contre les Talibans et les actions à prendre contre les islamistes retranchés dans les zones tribales du nord-ouest du pays. Ainsi, le Pakistan peut se permettre de faire ralentir sa coopération avec les Etats-Unis car il se sait soutenu par Pékin. Si cette dépendance est vraie du côté pakistanais, elle l’est moins du côté chinois, qui n’a pas besoin de son allié pour peser au niveau international. Ainsi, le soutien pakistanais sur les revendications chinoises au niveau du Tibet ou de Taiwan ont été utiles pour la Chine, mais pas indispensable.

La deuxième dépendance est assurément économique. La Chine représente près de 10% des exportations du Pakistan, ainsi que 21% de ses importations. A l’inverse, les exportations de la Chine vers le Pakistan compte pour 0,42% en 2014, et ses importations s’élèvent à 0,18%. Tous ces chiffres parlent d’eux-mêmes : les relations économiques de la Chine et le Pakistan sont à l’avantage de Pékin. Cette situation de dépendance du Pakistan ne peut que s’accentuer compte tenu de l’Accord de Libre-échange entre ces deux pays, mis en œuvre le 10 octobre 2009.

La dernière forme de dépendance est, elle, géopolitique. L’amitié de la Chine avec le Pakistan permet à ce dernier d’exister sur l’échiquier eurasiatique. Le Pakistan est en effet un pays musulman, une république islamique, isolée à l’échelle du continent asiatique. Il est entouré par l’Iran à l’ouest, mais la majorité chiite de ce pays handicape toutes relations entre ces deux Etats. L’Inde est son éternel ennemi et reste clairement hostile à toute ouverture des relations. L’Afghanistan est quant à lui un pays en guerre perpétuelle, et tant que ce sera le cas, le Pakistan ne pourra pas espérer y trouver une profondeur stratégique nécessaire dans sa confrontation avec le voisin indien. Bien que l’ethnie pachtoune soit de retour à la tête de l’Etat avec successivement Hamid Karzai ainsi que Ashraf Ghani en tant que président, le Pakistan présente des difficultés à s’imposer sur son turbulent voisin. Le Pays des Purs espérait ainsi, dans les années 1990, profiter de l’indépendance nouvelle des pays d’Asie Centrale pour y trouver des alliés musulmans sunnites, mais ces républiques se sont rapidement présentées comme laïques, et ont refusé les avances pakistanaises sur certains dossiers. Le Pakistan demeure donc, bel et bien isolé sur le plan géopolitique face à l’Inde ou aux demandes des Etats-Unis. De ce fait, l’aide de la Chine est essentielle pour ce pays, de même que le Pakistan constitue un de ses plus précieux alliés grâce à sa position géographique.

Si le Pakistan se montre comme véritablement dépendant de la Chine aujourd’hui, l’inverse n’est pas aussi simple. En effet, si cette dernière avait véritablement besoin de son allié au moment de son isolement diplomatique (peu après sa fondation en 1949), cela est moins vrai aujourd’hui. Désormais inclus dans les relations internationales, ainsi que dans les affaires diplomatiques et commerciales du monde, l’Empire du milieu a moins besoin du Pakistan. La Chine, s’est ainsi rapprochée, avant même la fin de la Guerre Froide, de l’Inde, ennemie du Pakistan en accueillant le Premier Ministre indien à Pékin lors d’une visite officielle en 1988. Ce fut la première visite de ce type entre les deux pays, et la reprise des relations depuis la guerre sino-indienne de 1962.

Nouvelles formes et nouveaux enjeux pour le partenariat

Néanmoins, la Chine n’a pas oublié son amitié avec ce pays, et a récemment reconsidéré la place, notamment géographique, qu'il joue dans son environnement diplomatique. Elle a par exemple, initié dès le début des années 2000 un projet de construction d’un port en eau profonde près de la ville pakistanaise de Gwadar. Situé à l'embouchure du détroit d’Ormuz, et donc du Moyen-Orient où la Chine fait importer plus de la moitié de ses besoins en hydrocarbures, le port est destiné à être inclus dans le dispositif de Colliers de Perles et de la Route de la Soie Maritime. Il vise à constituer des étapes le long de l’Océan Indien, du détroit de Malacca et de la Mer de Chine méridionale afin de sécuriser les approvisionnements en hydrocarbures (en provenance du golfe Arabo-perse et de l’Afrique orientale) ainsi que les exportations des biens manufacturés à destination des marchés européens. Ainsi, disposer d’une « perle » si proche de ce lieu géographique de grande importance pour la Chine constitue un avantage certain qu’elle compte bien développer. Une fois terminée, le port serait alors destiné à accueillir autant des navires de guerres chinois que des navires de transports, leur offrant ainsi une halte sur la longue route qui leur reste à accomplir pour atteindre la Chine.

En complément de ce projet de port, les Chinois ont proposé au Pakistan de relier Gwadar à Kashgar, dans la province chinoise du Xinjiang. L’idée est de bâtir un corridor économique d’envergure, composée de routes, de voies de chemins de fers, de pipelines à travers tout le Pakistan, afin de relier ces deux villes. L’objectif étant de désenclaver le Xinjiang, ainsi que de faciliter, en les sécurisant les importations d’hydrocarbures chinoises, qui n’auraient pas à transiter par l’océan indien et le détroit de Malacca. Ces initiatives, en projet depuis plusieurs années, ont été relancées dans le cadre du projet « One Belt One Road » sous le nom de « China Pakistan Economic Corridor ». Compte tenu des nouveaux enjeux sécuritaires auquels la Chine fait face, ce corridor s'inscrit dans l'idée que les efforts de développements menés par Pékin nécessitent une contrepartie pakistanaise au niveau de la lutte contre les terroristes ouïghours, ainsi que par la sécurisation de ses infrastructures à travers le pays, notamment au Baloutchistan. En effet, cette province hautement instable concentre la plupart des attaques menées contre les ressortissants chinois au Pakistan. Les combattants baloutches assimilent en effet la présence chinoise dans leur région comme une ingérence supplémentaire d’Islamabad, et visent donc les travailleurs.

Contrepartie renforcée par le traité d‘amitié, de coopération, et de relation de bon voisinage, signé le 5 avril 2005 entre les deux pays, et similaire à ce qui fut signé avec les États d’Asie centrale, qui se sont montrés coopératif dans la gestion du terrorisme ouïgours.

L’ensemble des investissements de la Chine au Pakistan s’élève à 46 milliards de dollars sur la période de 2008 à 2016. Il est toutefois important de mentionner que ces investissements chinois ne sont pas le signe d’une volonté de renforcer le Pakistan, mais plutôt de mettre en valeur ce pays hautement stratégique pour la Chine. Cette augmentation de l’implication chinoise dans les infrastructures pakistanaises fait néanmoins émerger une nouvelle question, celle du principe de « non-ingérence », concept mis en avant par Zhou Enlai lors de sa visite des Etats africains en 1953. Le respect absolu de la souveraineté des Etats et de l’autodétermination est ainsi devenu la pierre angulaire de la diplomatie chinoise à travers le monde, leur permettant ainsi de s’inscrire contre l’impérialisme américain, qui cherche, d’après la Chine, à s’introduire dans les affaires intérieures des autres nations. Toutefois, l’inquiétude croissante de Pékin vis à vis de l’insécurité au Pakistan (pour ses ressortissants notamment) pourrait remettre en cause ce principe, comme on a pu le voir lors de l’affaire de la Mosquée Rouge en 2007.

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Source : Hérodote (2010/4)

L’insécurité au Pakistan : une préoccupation pour la Chine

Si le partenariat entre la Chine et le Pakistan est présenté comme étant d’une solidité à toute épreuve, on peut aussi noter des éléments porteurs d’instabilités potentielles qui peuvent contrevenir aux ambitions chinoises dans cette région. L’insécurité, est ainsi avancée comme un risque menaçant la présence chinoise au Pakistan, ses intérêts économiques et stratégiques, et par extension les relations entre ces deux pays. La Chine en est consciente et déploie depuis quelques années des efforts afin de contrer ces menaces qui pèsent sur ses nombreux et volumineux investissements. Parmi les nombreux dangers auxquels la Chine doit faire face au Pakistan, il faut compter les rebelles Baloutche de la province du sud du Pakistan mais aussi le climat d’insécurité globale qui y règne depuis qu’il s’est illustré comme base de repli pour les insurgés Talibans d’Afghanistan.

En effet, principalement concentrés dans les Zones tribales, les Talibans s’arment au Pakistan et repartent ensuite en Afghanistan afin d’y combattre les forces de l’OTAN. Ces zones tribales disposent d’un cadre légal qui leur permet d’appliquer en partie ou en totalité la charia et leurs anciennes coutumes tribales. Présentant donc des affinités avec les populations pachtounes constituant principalement les forces des Talibans, ces provinces se sont rapidement illustrées comme étant leurs zones de replis, ainsi que celles des forces d’ Al-Qaïda. De plus, le gouvernement pakistanais a longtemps rechigné à intervenir dans ces zones, proclamant qu’elles étaient trop dangereuses. Rapidement, ces zones se sont donc illustrés comme étant un véritable incubateur de l’islamisme pour le monde musulman, et notamment l’Asie Centrale. Ainsi, les autorités des pays centrasiatiques font elles aussi face à ce phénomène de radicalisation islamiste d’une partie de leur population. La Tablighi Jema’at, par exemple, qui est une organisation islamiste pakistanaise fait de plus en plus d’adeptes parmi les populations centrasiatiques, qui viennent au Pakistan pour suivre des formations dans les Madrasas des zones tribales. Formatrice d’un islamisme non-violent, et militant à travers les actions du quotidien, cette organisation regroupe des adeptes qui ne fument pas, ne boivent pas, n’assistent à aucunes fêtes, ne s’adressent pas aux femmes, et n’ont pas de programmes politiques. C’est également dans ces zones tribales que les islamistes indonésiens de la Jemaat Islamyah sont venus faire leurs preuves, dans les années 1980 et 1990, avant de retourner poursuivre le combat dans leur pays.

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Source : www.rfi.fr

La question des Ouïgours au Pakistan

Les Zones tribales recèlent d’autres organisations islamistes. Si Al-Qaïda est la plus célèbre d’entre toutes, il faut également prendre en compte le Mouvement Islamique en Ouzbékistan, très puissant et bien implanté. Ce groupe réunit la plupart des islamistes djihadiste d’Asie Centrale, notamment l’ETIM – East Turkestan Islamic Movement - et le TIP – Turkestan Islamic Party. Malgré sa non-continuité géographique avec le Pakistan, l’Asie Centrale est donc directement concernée par la problématique des Zones tribales. La Chine est elle-aussi, bien consciente des difficultés auxquels font face ses voisins centrasiatiques, et craint que la contagion islamiste s’empare des Ouïgours du Xinjiang, province déjà hautement instable, par l’intermédiaire de résistants ouïgours ayant quitté le pays. Nombre d’entre eux ne sont pas islamistes radicaux et encore moins djihadistes (comme le Congrès mondiale des Ouigours de Rebiya Kadeer) mais il est avéré et prouvé que certains Ouïgours venus trouver refuge dans les zones tribales, se sont radicalisés, et formés aux armes. En observant ce problème en Asie Centrale, la Chine soulève donc une nouvelle question : pourquoi pas le Xinjiang ?

Ces inquiétudes chinoises sont de deux natures. Dans un premier temps, il s’agit de la crainte de l’extension de la cause ouïgoure auprès d’autres groupes islamistes, qui pourrait alors tourner leurs combats vers la Chine. Ainsi, en octobre 2009, suite aux sanglantes émeutes de juillet à Urumqi, Al-Libi, un haut dirigeant du groupe Al-Qaïda avait appelé tous les Ouïgours du Xinjiang à se rebeller et à combattre contre la Chine. Si son appel ne semble pas avoir été suivi, il est inquiétant dans la mesure où c’est la première fois qu’Al-Qaida s’intéresse aux discriminations subies par les ouïgours dans la province du Xinjiang. De même, une observation des cartes supposées représenter l’étendue du Califat islamique inclus la province du Xinjiang et l’Asie Centrale dans une région nommée « Khorasan ». La Chine craint donc également, à la suite de deux vagues de migrations importantes de Ouïgours vers le Pakistan en 1996 et 2001, qu’ils débutent des actions contre la Chine et ses intérêts au Pakistan, ou encore qu’ils retournent au Xinjiang afin de mener des actes hostiles sur le territoire chinois.

Ces deux types de craintes doivent cependant être nuancés. Tout d’abord, les ouïgours n’ont jamais tissé de liens forts avec les autres groupes islamistes présents dans les zones tribales ou encore les islamistes locaux. L’ETIM tout comme le TIP s’étaient employés à se rapprocher du Mouvement Islamique en Ouzbékistan dans les zones tribales, mais ces derniers étant un groupe bien plus puissant que le leur, on peut avancer qu’ils furent restreints dans leurs actions et initiatives par ce puissant mais encombrant allié. La rupture fut finalement consommée lorsque le TIP s’est dit opposé à l’État islamique pour rester fidèle à Al-Qaida, tandis que le MOI se tournait vers le califat. Aux yeux du TIP, c’est bien la fondation unilatérale du califat, sans le soutien de l’Umma, la communauté des croyants, qui a convaincu les dirigeants du TIP à ne pas s’en rapprocher. Il semble également que les Ouigours radicalisés au Pakistan n’ont, jamais commis d’actes hostiles à l’encontre des Chinois qui y sont présents. Il y a certes eu certains éléments qui ont conduit à penser que des actions ont été tentées (des armes furent saisies par la police pakistanaise, des projets attentats, d’enlèvements, ont été déjoués), mais rien n’a finalement abouti. Ainsi, les Ouïgours n’ont jamais commis d’actes terroristes contre les Chinois au Pakistan, contrairement au Kirghizstan, où en août 2016 un attentat fut commis à l’ambassade chinoise.

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Drapeau ETIM, Source : http://www.cfr.org/china/east-turkestan-islamic-movement-etim/p9179

De plus, la présence ouïgoure dans les zones tribales a été peu à peu réduite ces dernières années par les opérations de l’armée américaine ou de la police pakistanaise. Ainsi, en octobre 2003, Hasan Mahsun, leader de l’ETIM, fut tué par l’armée pakistanaise, et en février 2010 ce fut au tour d’Al-Turkestani, le chef du TIP, qui fut éliminé par une frappe de drone américain. Plus récemment, on peut également parler d’une vaste opération menée conjointement par la police et l’armée pakistanaise en 2014 avec pour objectif de rétablir l’ordre dans les zones tribales et d’y traquer les islamistes. L’opération fut meurtrière pour les deux camps, et les conséquences de ces actions sont encore difficilement mesurables. Il est cependant clair que les groupes islamistes ouïgours, ont eux aussi, pâtis de ces actions. De ces actions, jaillissent dès lors de nouvelles questions. On peut par exemple se demander si un risque de dispersion des islamistes dans toute la région centrasiatique n’est pas à craindre, augmentant ainsi l’instabilité de ces régions. Il faut également préciser que l’importance de ces groupes islamistes est à relativiser et que la Chine, qui connaît leurs forces et leur faiblesses, admet le Congrès mondial des Ouigours comme un ennemi bien plus dangereux grâce à sa capacité à mobiliser la communauté internationale.

Le partenariat entre la Chine et le Pakistan doit donc être nuancé du fait de ses nombreuses fragilités. L’insécurité ambiante ou encore le déséquilibre des liens commerciaux sont des potentiels facteurs de mise à mal des relations sino-pakistanaise. La question de la présence de Ouïgours se radicalisant et se formant aux maniements des armes dans les zones tribales pakistanaises est également l’objet de vives discussions entre Islamabad et Pékin. Il s’agit donc là d’un point sur lequel Pékin se montre intransigeant, et sur lequel le gouvernement chinois doit obtenir un accord avec son homologue pakistanais.

Arnaud Frattini

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